C’est le plus ancien des clubs d’usagers toulousains avec No’Mad. Et aussi avec “Toutes Voiles Dehors” qui n’est jamais devenu un GEM.
BPBO continue de se définir comme une Association militante, ayant une vie en dehors du GEM. C’est également le représentant des usagers en Santé dans les instances de décision de Midi Pyrénées. Ce GEM, le premier de Midi-Pyrénées, exerce une forte influence morale, par sa Présidente d’honneur, la psychiatre Françoise Galinon sur l’ensemble des autres GEM de Midi-Pyrénées, même si aujourd’hui, Microsillons semble être le plus médiatique. C’est une Association depuis 1985. En 2000, son Président est devenu un usager. En 2005, l’Association, ayant plus de 100 membres, a pu créer son propre GEM.
Une de ses principales particularités est de ne pas avoir d’animateur salarié mais un pôle de 4 vacataires ayant souvent été des adhérents ; BPBO fait partie des rares GEM distribuant une aide alimentaire (avec ceux de Périgueux, Nîmes et Lyon). C’est en 1985 que le club “Bon Pied Bon Œil” (BPBO) est créé, avec comme règle principale : jouer. Les premiers ateliers (sport, goûter et sorties) sont animés par des Professionnels (kinésithérapeute, psychiatre) qui ont envie de partir dans l’aventure d’une rééducation sociale au-delà du soin, on ne parle pas encore de handicap psychique. Le règlement stipule que quiconque s’intéresse à l’après-hospitalisation est membre de BPBO. Toute personne sortie de l’hôpital ou d’une clinique et qui a eu le droit de rentrer en ville ou chez lui est considéré à BPBO comme membre actif de l’Association loi 1901. La condition est de respecter la règle de convivialité, le soin étant renvoyé vers les institutions.”
“Extrait de Maurel Marion, « Le groupe d’entraide mutuelle « Bon Pied Bon Œil » », Empan, 2020/1 (n° 117), p. 94-97. DOI : 10.3917/empa.117.0094.
Marty-Aoustin Nathalie, « La participation à Bon Pied Bon Œil », Pratiques en Santé Mentale, 2015/4 (61e année), p. 15-16
Marty-Aoustin Nathalie,« Un autre monde : celui de la poésie aidante », Empan, 2014/2 (n° 94), p. 121-123. DOI : 10.3917/empa.094.0121.
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