Le dit de Goupil : Les autres analyses de Jean Baptiste Goupil Lucas Fontaine
Ma question c’est, que si la loi ouvre avec les GEM de tels espaces de résistance possible, ces espaces ont ils les moyens réels de leur autonomie, qu’ils soient matériels ou symbolique ? La dépendance financière et l’influence symbolique de discours ambigus et enturbannés de bienfaisance, ont finalement une prise suffisante pour escamoter une psychiatrie douce, invisible, réussissant là où d’autres formes répressives spectaculaires échouent. S’agit-il d’une dialectique bâton/carotte : si tu es un bon « fou » tu pourras aller au GEM ? Ce qui est le début de la fin de la mystification psychiatrique : proposer un tel choix, c’est déjà lâcher-prise sur l’essentialisation, la biologisation du fou et admettre en filigrane la nature politique du conflit « intérieur » dont le « fou » est le lieu.
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