Le GEM autiste de Niort

Jour J pour le changement de cap au GEM Autiste de Niort

Addendum du 18/9/2020 : Ayant pour interlocuteur unique le Tipi deszatypics, nous avons donné une information, fondée sur la seule vision de ce dernier. Le GEM a en réalité bien ouvert ses portes en janvier 2020, mais sur fond de conflit entre le gestionnaire, l’UDAF79 et l’association marraine qui s’est retrouvée sous la tutelle du gestionnaire. Le conflit devrait trouver une issue en octobre prochain avec l’arrivée d’un nouveau gestionnaire. En attendant la vie n’est pas toujours rose au GEM et les intimidations ne sont pas rares : confiscation des clefs du local, dénonciations à l’ARS, convocations à l’improviste. Et c’est l’animateur salarié qui se trouve servir de punching-ball entre les belligérants. De son coté l’association Pierre de Lune, qui comptait bien devenir l’association des adhérents du GEM, a mis en place son propre GEM virtuel par mailing liste interposé et refuse de communiquer avec le GEM officiel. Pour résister pendant 9 mois à ce type de climat, surtout lorsque c’est votre premier emploi, comme c’est le cas d’Antoine, demande une sacrée capacité de résilience. Saluons le courage d’Antoine et de Florence qui arrivent malgré tout à faire tourner la boutique. AU G I G EM, nous suivrons le dossier. Mais reconnaissons aussi que In fine c’est l’association d’usagers qui doit porter le projet GEM.

Nous nous trouvons dans le cas typique de deux interprétations contradictoire du Cahier des Charges : Pour l’UDAF c’est à elle de lancer le GEM et son Association. Pour le Tipi deszatypics, l’Association des adhérents c’est Pierre de Lune et c’est à elle de tout prendre en charge dès le début, A cela l’UDAF fait remarquer que Pierre de Lune, l’association des adhérents, créée avant même que le GEM n’existe, n’est qu’un faux nez du Tipi deszatypics, l’association marraine dont la présidente se trouve être la femme du président de Pierre de Lune.

Article du 13 juin 2020

Je vous parle là d’un GEM qui n’existe pas encore puisqu’il ne verra le jour qu’au mois de juillet 2020 (il a ouvert le 15 décembre 2019). En fait pour être plus précis, il aurait normalement dû ouvrir en janvier 2020. Mais entre-temps il s’est passé beaucoup de choses.

Alors que tout était prêt, la convention signée, les locaux loués, le gestionnaire choisi, tout a soudain déraillé en raison d’une mésentente entre le gestionnaire, l’UDAF79, signataire de la convention avec l’ARS et l’Association du GEM.

En fait les deux partenaires n’étaient pas sur la même longueur d’onde. Du côté du gestionnaire on estima que puisque l’on était signataire de la convention avec l’ARS, c’était à nous de recruter les animateurs, établir le règlement intérieur, au grand dam de l’Association du GEM qui croyait que le gestionnaire n’était qu’un simple prestataire de service, comme le précise, le Cahier des Charges. Et bien oui mais… Si un GEM est destiné à être présidé par l’Association des usagers, il n’est pas forcément conçu pour être mis en place par une telle Association. C’est d’ailleurs rarement le cas et quand ce sont des patients qui sont à l’origine du projet, l’idée est souvent récupérée et appliquée par une structure établie.

Parce qu’au départ d’un GEM, c’est la naturelle loi de la jungle qui s’impose souvent, celle du plus fort. Et la loi de la jungle veut que les structures médico-sociales l’emportent presque toujours sur le faible usager qui ne dispose il est vrai pas forcément de tous les outils, ni de tous le réseau relationnel. Nous avions vu ce cas à Salon de Provence et à Nantes.

Sauf que là, le gestionnaire se trouva aux prises avec une bande d’autistes bien déterminés qui finirent par avoir sa peau et imposer un changement de prestataire, plus en adéquation avec leurs desiderata.

Pour ma part, ayant pu suivre le dossier de près, j’ai été je l’avoue assez estomaqué par l’attitude de L’UDAF, une attitude d’autant plus surprenante que cette Association gère d’autres GEM dans le département et qu’elle est donc au courant de la spécificité des GEM. Mais ne nous ne leurrons pas les handicapés psychiques, dès qu’ils ne sont pas protégés par la loi, restent du bétail. Et si la loi oblige bien les GEM a être des Associations d’usagers au bout des 3 ans réglementaires, pendant les 3 premières années tout reste permis. Un état de fait qui pourrait notamment être corrigé en inscrivant dans le Cahier des Charges que les Associations d’usagers devraient être systématiquement privilégiées et prises comme interlocutrices au moment de l’attribution des subventions.

La première ouverture du GEM en Décembre 2019 sur le blog du porteur projet

L’alinéa 1B relatif au statut associatif Dans le Cahier des Charges 2019 :

Le statut d’association et l’autodétermination des membres du GEM
L’existence de cette association régie par les dispositions de la loi du 1er juillet 1901 (3) relative au contrat d’association est la condition fondamentale dont le respect entraîne le conventionnement du GEM. A défaut d’être acquise d’emblée, la constitution de l’association est un objectif prioritaire du GEM, dont le terme doit être précisé dans le projet porté par les membres et mentionné dans la convention de financement souscrite entre l’ARS et le promoteur du projet.
Même dans cette période transitoire, l’autodétermination des adhérents du GEM doit systématiquement être recherchée, par exemple par la co-signature des adhérents du GEM des documents officiels remis à l’ARS (rapport d’activités, rapport financier…).
A titre indicatif, un délai de deux ans peut être donné pour démarrer une vie associative (mobilisation des adhérents du GEM, participation aux décisions et au fonctionnement du GEM…). Un délai maximum de trois ans doit être respecté pour constituer juridiquement l’association : au-delà, on peut considérer que l’objectif du GEM n’est pas atteint et remettre en cause son financement.

(Visited 605 times, 1 visits today)

Lien Permanent pour cet article : https://www.entraide-mutuelle.org/le-gem-autiste-de-niort/

2 Commentaires

    • Le Tipides Zatypics sur 08/11/2020 à 18:05

    Ces 2 articles présentent un certains nombres d”erreurs.
    Le dernier en date, s’il est lu en regard du précédent de juin, dénote fondamentalement.
    Il contient de nombreuses erreurs et semble montrer que ni les sources ni les informations n’ont été vérifiées.
    Tout cela donne une image totalement fausse de ce qui s’est réellement passé à Niort.
    Je n’en dirai pas plus puisqu’il parle de nous, mais si tout n’est pas faux, en revanche, c’est tellement loin de la vérité que je vous invite, visiteurs, à considérer tout cela avec des pincettes ! Je parle de l’article de septembre, le dernier

    • Esther sur 02/11/2020 à 14:12

    Bonjour,
    Quel plaisir de lire à ce sujet. Victime de cette mésentente légitime, j’en ai beaucoup souffert et suis aujourd’hui ravie que cette réalité soit portée par écrit, même si elle n’est ici que synthétisée… Il y a tant de choses à dire…
    Animatrice recrutée et virée quelques semaines après l’ouverture, diplômée de deux masters en sciences humaine et sociale – Handicap et Exclusion
    Au plaisir de vous lire…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.