C’est bien de créer un GEM, encore faut-il qu’il soit accessible au plus grand nombre. Dans les villes et dans les départements fortement peuplés, pas de problème, les transports en commun sont développés.
Mais que faire dans un territoire rural, en territoires montagneux, où il y a plus de chèvres que d’êtres humains. C’est toute la problématique des GEM ruraux que de se donner les moyens d’être accessibles. Beaucoup de GEM ont trouvé la solution en ouvrant une succursale à raison d’une ou deux journées par semaine dans une ville voisine. C’est ainsi que le GEM Amila de Blois, ouvre un jour par semaine à Romorantin et un autre jour à Montrichard. Et encore, c’est rare d’avoir une fréquentation d’enfer quand on est dans un coin isolé dans un village de moins de 3000 habitants. Le GEM sera donc moins fréquenté et aura donc des subventions un peu plus faibles (même si officiellement le Cahier des Charges ne veut pas de liens entre les deux). Moins de temps salarié animateur, cela veut dire un seul animateur et donc un GEM qui sera obligé de fermer pendant les vacances de celui-ci. Or, un GEM qui ferme ne serait-ce que pendant 15 jours c’est souvent l’enfer pour les quelques Gémeurs qui avaient l’habitude de s’y rendre tous les jours.
A Barjols ils ont trouvé la solution
Dans le Haut Var, à Barjols la bien nommée, il y encore moins d’habitants au mètre carré et se déplacer y est est moins aisé. Le Samsah a carrément acheté un camping car pour créer un GEM itinérant, Provence Verte, qui chaque jour de la semaine ira dans un village différent s’y garer pour quelques heures. Pour ce faire connaître le GEM organise d’ailleurs le 23 octobre prochain une après midi InterGEM à laquelle participeront une dizaine de GEM de la région Paca.
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