Comme tous les microcosmes, les GEM fourmillent de petites rivalités entre eux et aiment bien de temps en temps médire les uns des autres. Le GEM de Margny-les-Compiègne se sent ainsi assez souvent traité un peu de haut par le GEM de Beauvais, celui-ci profitant de son statut de grand ancien : il a vu le jour en 2007 alors que son rival isarien ne vit le jour qu’en 2013. Quelle ne fut pas notre malheur d’ailleurs, lorsque nous organisâmes la projection d’un film d’un GEM de Reims, l’autre grande rivale de la ville impériale (Quand une projection de « Nous les intranquilles » dérange…) .
Parfois un GEM vient en soutien à un de ses voisins qui va moins bien, à cause de l’absence de l’animateur par exemple. C’est ce qui est longtemps arrivé au GEM de Conflans qui apporta son secours à celui de Poissy. Les Gémeurs de Conflans en vinrent à éprouver une petite animosité trouvant que Poissy accaparait trop leur animateur. Nous avions retrouvé exactement la même jalousie chez les Gémeurs de Margny, lorsque ce GEM détacha son animateur un jour par semaine chez son voisin de Nogent-sur-Oise alors en perdition.
Tout est bon pour médire du voisin. On trouve évidemment très prétentieux les pseudos artistes du GEM ArtAme dans les autres GEM de la capitale. Le fait que le GEM Hémisph’Érik soit né d’une Association de prévention du sida, 15 ans après lui vaut toujours quelques allusions plus ou moins bien intentionnée de la part de ses rivaux de l’Unafam. Quant à la double casquette de l’animateur du GEM du Passage dans le 6éme arrondissement, qui continue d’exercer à mi-temps comme animateur intra hospitalier, elle expliquerait que le GEM ressemble un peu à un hôpital de jour où l’animateur aux deux casquettes fait la pluie et le beau temps.
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